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Le projet TH2

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Risques & sécurité

Les seuls rejets seraient ceux de la chaudière qui permettrait de produire la vapeur et une partie de l’électricité nécessaires à notre production de biocarburants. Quid du CO2 ? Une partie du CO2 engendré par la production des biocarburants (car on ne peut pas totalement l'éviter) serait naturellement "grignotée" par les bactéries utilisées pour la partie fermentation de la production. Le CO2 résiduel n’est pas suffisamment important pour mettre en place un dispositif de captation. La part étant trop faible pour être récupérée, elle sera relâchée dans l'atmosphère.

Non. Le site serait étanche et construit sur un bassin de rétention. Des bassins spécifiques pour les eaux de pluie ainsi que des bassins de secours (vides) pour la récupération des eaux en cas d’incendie seraient également conçus.

Nous estimons la circulation de 4 barges / mois pour notre approvisionnement en déchets bois et d'1 barge tous les 2 mois pour le chargement du bioéthanol.

Oui. Nous nous sommes basés sur la prévision la plus haute en termes de montée des eaux afin d'effectuer les modélisations de submersion de l'usine. Résultat : l'usine ne serait pas concernée par une potentielle submersion.

Oui. Nous accordons la plus grande attention à ces effets dominos, et nous sommes d'ailleurs déjà en lien avec les industries voisines de la future usine TH2 afin d'être proactifs et de minimiser / éviter les effets dominos d'un potentiel accident.

Non. L’éthanol n’est pas explosif. De plus son chargement ne se ferait pas à l’air libre afin de limiter le risque d’inflammation. Les normes relatives au chargement et déchargement de matière dangereuse seraient respectées scrupuleusement.

Les eaux de pluie et eaux industrielles seraient gérées séparément. Une mini station d'épuration serait en charge de la gestion des eaux industrielles afin que le moins d'eau possible soit utilisée.

Bon à savoir : le site d'implantation de l'usine TH2 se situe après plusieurs dispositifs anti-submersion destinés à éviter le déversement d'éléments dans le canal en cas de vague de submersion. De plus, un plan de prévention est écrit afin justement d'éviter la pollution de la vague.

Pour la partie fermentation du procédé de production de biocarburants TH2, (pour que le gaz de synthèse devienne du bioéthanol), des bactéries sont nécessaires pour permettre cette fermentation. Des bactéries que l'on doit nourrir avec des nutriments, mais aussi que l'on doit aider à se développer.   Dans ce cadre, seraient utilisés des produits dit « chimiques », semblables à ceux que l'on peut trouver dans une ferme par exemple. Voici la liste des produits qui seraient utilisés par l'usine TH2 ainsi que leurs quantités respectives :

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Nuisances potentielles

Les nuisances sonores liées au projet TH2 seraient plus que limitées et de nombreuses zones boisées sépareraient notre site d'implantation de la zone où se déroule le festival. Toutes les conditions seraient réunies pour une parfaite cohabitation !

Si cela devait s'avérer nécessaire, une adaptation de notre planning pourrait être envisagée durant le festival.

Pour rappel, on parle ici de produits solides résultant de la production des biocarburants TH2.

Le biochar serait envoyé à des entreprises qui réalisent des amendements de sols (terreau, engrais végétaux), tandis que le char pollué irait en cimenterie ou en centre d'enfouissement.

Le char représenterait environ 5 000 T par an.
20% pourrait servir à l'amendement de sols.

Selon les études menées par nos soins, il y aurait environ 6 camions par jour sur les routes par l'activité de l'usine TH2.

A cela s'ajouterait le trafic occasionné par la présence de nos collaborateurs : 59 en tout mais 16 en permanence sur site, et les éventuels véhicules de prestataires ponctuels (3 à 5 par jour).

Oui, c'est pour cette raison que nous avons mis en place tous les dispositifs nécessaires pour les minimiser :

> le broyage se ferait en intérieur (pas de dispersion en extérieur)
> un dispositif anti-bruit atténuerait les sons résiduels
> un système d'aspiration des poussières nous permettrait de les remettre en briques ensuite

A 367m pour une habitation isolée, mais à 555m pour les habitations pavillonnaires de Blainville-sur-Orne.

 

Implantation à Blainville-sur-Orne

2 raisons prédominent :

1/ Très peu de terrains sont disponibles dans la zone portuaire du Havre car beaucoup sont réservés pour la compensation écologique indispensable à l'implantation de gros projets.

2/ Le projet TH2 ne prévoit pas de recourir suffisamment au trafic maritime pour justifier une implantation sur le port du Havre.

La partie du site en zone humide est très limitée (2 270 m2) et serait compensée par la création de 4 290 m2 de nouvelle zone humide.

Notre objectif est que cette zone devienne un sanctuaire pour la faune et la flore locale.

Nous avons optimisé notre implantation pour pouvoir utiliser le moins de surface possible mais cela a engendré une forte concentration qui ne permet pas de prévoir d’agrandissement in-situ.

L'usine telle qu'elle serait conçue ne pourrait donc pas être agrandie. D'autant plus que l'objectif à terme n'est pas d'agrandir l'usine mais de dupliquer son modèle partout sur le territoire.

Une longue étude a été menée par le cabinet d'architecture qui a pensé l'usine TH2 et son environnement.

Une attention particulière a été portée sur les couleurs et les formes du bardage, sur les alignements par rapport à l’existant (constructifs et milieux naturels). Toute la partie actuellement boisée le long du canal serait conservée et même regarnie en arbres et des écrans végétaux seraient favorisés sur la partie en zone humide face aux installations d’AGRIAL (arbustes & arbres compatibles avec une zone humide).

Résultat : une usine respectueuse de son environnement et esthétique.

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Technologie

Le bioéthanol de 1ère génération est principalement produit à partir de matières agricoles cultivées sur des terres en concurrence avec les denrées alimentaires.

Le bioéthanol 2ème génération est plus exigeant en termes d’efficacité de production et n’est pas concurrentiel avec l’alimentaire car il est issu de la biomasse. Dans le cas du projet TH2, de déchets de bois.

Le marché actuel n’est pas en mesure de consommer les quantités industrielles que nous produirions. Aujourd’hui, l’hydrogène est utilisé très majoritairement dans l’industrie pour décarboner les usages.

Le déchet a toujours un pouvoir calorifique que nous appelons PCI. Il est moins important que celui du bois classique mais nous avons pris ce pari pour des raisons de valeurs (notamment celle de l’économie circulaire).

L'énergie comprise dans le bois elle, provient de la photosynthèse : pendant leur vie les végétaux captent l'énergie du soleil et la stocke.

En premier lieu, la chimie c’est la Science qui étudie les divers constituants de la matière, leurs propriétés, transformations et interactions. Le fait d’y adjoindre le préfixe thermo spécialise la chimie sur le fait de travailler par le vecteur chaleur.

Le terme en lui-même n'implique pas l'usage de produit chimique.

C'est par ce procédé thermochimique que les déchets de bois seraient transformés en biocarburants.

2 étapes clefs : la gazéification et la fermentation.
Pour la partie fermentation, le procédé ressemble fortement à celui de la fabrication du cidre...

Nous parlons d’hydrogène vert parce que décarboné.
Aujourd'hui, l'essentiel de l'hydrogène existant et utilisé est gris : produit à partir de méthane ou de pétrole. Il ne peut être considéré comme énergie propre puisque sa fabrication ne l'est pas.

L'hydrogène produit par le projet TH2 serait bien vert.

Pour 1 L de gasoil produit, en moyenne ce sont 2,87 kg de CO2 qui sont émis.

(contre 0,5 kg de CO2 émis par litre de bioéthanol produit dans le cas du projet TH2)

Le projet TH2 est une 1ère mondiale, rappelons-le !
Notre ambition est de dupliquer le modèle de l'usine de Blainville-sur-Orne partout sur le territoire français afin de tendre vers notre indépendance énergétique.

18% environ proviendraient directement de Tertu Équipements, le reste serait sourcé auprès des déchetteries normandes et bretonnes.

Aujourd'hui ces déchets sont soit enfouis, soit exportés vers le Royaume-Uni ou les pays nordiques soit pour une faible part revalorisés dans des unités de cogénération (production d'électricité / de chaleur).

Non. Le déchet de bois contient des molécules qui ne permettent pas l’usage à l’air libre pour de la combustion chez un particulier.

La capacité à porter une matière à une température définie dans un environnement spécifique contrôlé.

Exemple du quotidien : vous réalisez une gazéification lorsque vous mettez de l’eau à bouillir.